El Foro

27 août 2016

Un décor de rêve : le bois de Marjan bordé par la mer Adriatique pour accueillir le triathlon de Split (Croatie)

Le départ des hommes précédait celui des femmes, donné depuis la plage de Bene Beach (plage avec du cachet, plein de rochers, pas de vagues, eau claire., plein de transats..)

Je me fais prendre en sandwich au départ, puis j'essaie de ma caler dans les pieds. Un tracé assez classique en triangle isocèle, dont la pointe était tournée vers le départ, triangle à parcourir deux fois. Je fais le premier retour dans les pieds d'un bonnet rouge vêtu de combinaison néoprène (autorisée seulement pour les aînés), et des filles me rejoignent avant même d'attaquer la deuxième boucle. Je fais ma deuxième partie de natation un peu seul, j'avais l'impression de nager un peu plus au large que les autres.

Je sors de l'eau hissé par des femmes, mon chrono n'avait pas démarré, aussi pour me situer je retourne la tête j'estime sortir dans la deuxième moitié des concurrents, sensation confirmée à l'arrivée aux vélos, où il en manquaient plus de la moitié. Je remarque que mon voisin de transition, un docteur italien sexagénaire passionné comme moi de triathlon et tourisme avait déjà enfourché son vélo.

J'avais repéré le tracé en venant, et avais conclu qu'il n'y avait pas de plat. 5 tours de 8kms à boucler en aller-retour le long de la côte, avec du coup de très beaux points de vue sur la mer Adriatique et ses plages en contrebas, et je me fais prendre un tour dès le départ, la premier gros faux-plat montant, par un groupe réduit à deux coureurs. Je n'essaie même pas d'accrocher, je savais ce faux-plat très long. Seul petit reproche peut-être, la mauvaise qualité du bitume. Je fais l'effort et j'accroche certains groupes par moment, mais me fais vite distancer à la faveur d'un mauvais virage, d'une mauvaise relance, montées trop longues .. étant au max, je ne pouvais faire l'effort pour combler. J'ai repris un peu de motivation quand une triathlète m'a rejoint, j'essaie de la relayer, mais à cet instant elle était clairement plus en jambes. Un groupe nous rejoint, elle l'accroche, je fais l'élastique avant de décrocher irrémédiablement..

Pas la joie, je vois le chrono de course quand je dépose le vélo, 1h50, soit si j'exécute une très bonne course à pied, 2h30.. Un temps moyen. Je n'avais pas trop de jambes à vélo, et bis repetita en course à pied. J'essaie d'enclencher un rythme correct, mais me fais dépasser par certains coureurs disposant d'un ou plusieurs tours d'avance (4 tours en aller-retour de 2.5km pour la partie pédestre). Je maintiens un rythme, avec en point de mire une hongroise.  Même si la plupart du triathlon était ombragée, je saisis souvent des gobelets pour lutter contre la déshydratation avec cette chaleur.

A l'arrivée modeste 2h36, 61ième (sur 97), 33'39 en nage, 1h16 en vélo, 46mn24 à pied

Bilan : sportivement ce n'était pas ça, une année sans, sans trop d'entraînement faut reconnaître. Par contre, la beauté des paysages valait à elle seule le détour. Je me suis vengé le lendemain en y revenant faire souffrir ma fille en VTT.





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